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Postez vos réactions sur la page Infospi de Google+ ! Appel à témoins : La fraternité est une richesse, témoignons ensemble de son actualité. Votre témoignage nous intéresse pour écrire un livre blanc des fragilités et un livre des merveilles… Diaconia 2013 sur Facebook ! Tweettons ! Site de l’UDV Notre diocèse

Marie et l'Eucharistie, Eucharistie et Diaconie
Récollection pour tous les acteurs de la diaconie du Centre Var, dont la Fraternité Saint Laurent.
Date Samedi 2 juin de 10h00 à 16h30 au Centre Jean XXIII à Brignoles
Renseignements…

La relation avec la personne en souffrance
Récollection pour tous les membres de l'Horeb.
Date Lundi 4 juin de 9h30 à 16h
Lieu La Maison des frères au Beausset
Renseignements…

Communauté Eucharistein
Inauguration de la clairière Jean-Paul II.
Dates Samedi 9 juin
Lieu Chateau Rima 83840 La Martre
Renseignements…

Partage sur l’Évangile de saint Marc
avec le père Bernard Bourtot.
Dates Samedi 9 juin
de 9h à 11h30
Lieu Centre Spirituel Mariste 22 Rue Victor Clappier 83000 Toulon
Renseignements…
04 94 93 29 50

7e rencontre de l'IRIS
La quête du bonheur à travers l’action sociale et la solidarité
Intervenant Père Nicolas Buttet
Date 11 juin 2012
Inscriptions obligatoires avant le 1er juin, dans la limite des places disponibles
04 94 24 90 01
formation@udv-services.fr
Voir l'article sur le site diocésain…

Brocante Bric à Brac 2012
La brocante est organisée sous couvert d’Amitiés Cœur de Ville au profit de La Fraternité Saint-Laurent.
Elle vise plusieurs objectifs : création d’un événement au sein du quartier, écouler les objets récupérés, financer les activités de La Fraternité Saint-Laurent et associer à l’événement et à sa préparation des personnes en difficulté.
15 juin de 16h à 22h
16 juin de 9h à 14h
Renseignements…

Festival Saint Laurent
Dates du 11 au 16 août
Lieu à Lourdes
Renseignements…

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À l’attention des administrateurs, bénévoles et salariés des associations membres de l’UDV.
L’édito L’interview

Toulon, le 31 mai 2012.

Éditorial

Père Philippe le Pivain
Père Philippe le Pivain,
Délégué épiscopal
de la Pastorale
de la santé

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Chers amis,

On ne relie pas forcément de manière spontanée la pastorale de la santé à la Diaconie et pourtant elle y trouve naturellement sa place ; elle est présence de la sollicitude de l’Église auprès de ceux qui, d’une manière ou d’une autre, soufrent dans leur santé.

Par elle, au travers de tous les bénévoles qui y sont engagés, le Christ vient à la rencontre de toutes ces personnes que la vie a conduit à l’hôpital ; il y aussi tous ceux que l’âge ou une longue maladie isolent chez eux. C’est pour répondre à ces attentes que les équipes d’aumônerie d’hôpitaux ou, en paroisse, du service évangélique des malades (SEM) œuvrent de manière souvent bien cachée….  « j'étais malade et vous m’avez visité ».

Les malades… mais aussi le personnel soignant, de l’agent de service au médecin en passant par les aides-soignants(e), les infirmiers(ère) et toutes les autres professions qui gravitent autour de la maladie… et là aussi, que de souffrances. Le monde dans lequel nous visons avec ses contraintes techniques et économiques génère un profond déficit d’humanité ; les professions en prise directe avec l’homme sont sous, cet angle, en première ligne : rentabilité, technicité de plus en plus prégnante dans l’approche de la maladie, statistiques et autres soucis de « qualité » qui tout en étant juste n’en deviennent pas moins sources de tensions quand ces critères sont seuls invoqués pour réguler le monde de la santé ; c’est la place de la personne soignée qui est, par la pratique, en question mais aussi, celle du soignant : le sens de son engagement, de sa vocation, car vocation il y a. La question du stress du personnel médical est de plus en plus posée. Certes il y a de grandes joies mais comment la pastorale de la santé pourrait se trouver absente de cette réalité nouvelle par son intensité tout comme sa généralisation en particulier dans le milieu hospitalier. C’est pour répondre à cette attente que les fraternités saint Luc ont vu le jour.

En définitive, tout comme dans la question économique, nous touchons là les limites intrinsèques du modèle néolibéral : il élude la question de l’homme… Pour l’évangile, Bonne Nouvelle du Dieu fait Homme, il est au centre de tout : l’homme est la route de l’Église » aimait à dire Jean-Paul II.

« Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »… « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » c. 7, 19-22

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José Garcia
José Garcia

José Garcia
Promo soins

Promo Soins
  • José, tu es directeur de Promo-Soins depuis ses origines, peux-tu nous dire quel a été ton parcours avant de prendre ces responsabilités ?
  • C’est un concours de circonstances. J’étais étudiant en théologie chez les rédemptoristes, je vivais en communauté dans un bidonville au milieu des pauvres, dans la banlieue de Madrid. Puis avec quelques uns de cette communauté, tout en restant en lien avec l’Évêque du lieu et la Caritas, j’ai quitté la congrégation pour m’investir dans le développement communautaire sur sept villages très pauvres aussi. J’avais cet engagement dans le cadre d’une formation sociale. Nous étions dans les premières années de la démocratie, juste après la mort de Franco et l’ambiance était dure. L’été, pour gagner un peu d’argent et apprendre le français, je travaillais en France, d’abord sur Paris dans une usine de yaourts, puis dans le Var, à Bandol où j’ai rencontré le diacre Alexandre Castell à la paroisse du Castelet. J’ai travaillé ensuite pendant quatre étés à Notre Dame du Laus où j’ai connu ma femme. De là, je suis descendu à Saint Cyr Les Lecques pour prendre la direction du centre de vacances Les Dauphins appartenant à l’Union Haute Alpine des Centres de Vacances. Après douze ans, me retrouvant au chômage, pour valider mes diplômes espagnols, par le biais d’Alexandre, j’ai fais un stage de six mois à Jéricho où j’ai rencontré Gilles Rebêche. J’ai pris ensuite la direction de l’antenne médicale, c’était juste le moment où avait été prise la décision de fonder Promo-Soins. La diaconie fêtait ses dix ans.
  • Comment abordes-tu ton travail et tes responsabilités ?
  • J’aime les valeurs de partage et de solidarité et j’ai trouvé ici cet état d’esprit qui me va très bien. J’ai au plus profond de moi les valeurs évangéliques, j’en suis imprégné, et j’ai a cœur de les traduire par les actes plutôt que par la parole. J’aime la relation et la tolérance dans la relation. Je cherche toujours à comprendre pourquoi les gens ne vont pas bien, il ne faut jamais condamner d’avance. Bien sûr, il faut être ferme à certains moments, mais pas d’une façon autoritaire.
  • Tu as des coups de cœur ou des coups de gueule ?
  • Oui, je constate ici un vrai l’élan de générosité pour aider les autres. Tous ces bénévoles sont portés par l’esprit de la diaconie et surmontent leurs difficultés et leurs différences pour se mettre au service des marginalisés. Il y a une espérance collective, une grande implication du personnel médical, nous partageons de beaux moments de vie, à l’unisson.
    Il y a quelque chose qui me préoccupe, c’est la disparition du coté humain dans le monde de la santé et des services publics. Il y a une déshumanisation des rapports. Pour se faire soigner, on a affaire a une administration lourde et sèche avec laquelle il faut patienter. Ce n’est pas facile quand on souffre.
    J’ai aussi un coup de chapeau pour les jeunes qui viennent dans nos associations. On les découvre avec un cœur enthousiaste. La façon dont ils réagissent, face à la réalité, est très belle, je suis dans l’admiration. Ils ne sont pas déstabilisés, mais ils s’adaptent aussi bien sinon mieux que des personnes d’expérience. Il n’y a pas de jugement chez eux. Il est important de leur faire connaître ces réalités-là.

José Garcia est interviewé par le Père Michel Denis.

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